Contrairement à la plupart des jeux de casino, le black jack donne au joueur la possibilité d’influer sur leur partie : libre au joueur d’utiliser certaines options et de varier son jeu ainsi que ses mises selon ses critères.
Origines du black jack
Le blackjack était tout d’abord joué dans les casinos Français sous le nom de «Vingt-et-un» au dix-huitième siècle.
Lorsque le blackjack (aussi écrit black jack, et black-jack en français) a été introduit aux Etats-Unis, il n’était pas très populaire. Las casinos ont alors essayé d’attirer les joueurs en créant différents bonus. Le nom blackjack vient d’un bonus de casino où le joueur détenant en même temps le valet et l’as de pique se voyait remettre un paiement de 10:1. Puisque le le valet de pique, Jack of spade en anglais, avait une importance primordiale, et que les cartes de pique sont noires, le nom de blackjack a été adopté, et est demeuré jusqu’à nos jours, même si le bonus associé à cette main a été aboli.
En France, le blackjack a été de nouveau autorisé en 1969, ce jeu connaît depuis lors une popularité certaine.
La stratégie de base
Roger Baldwin publie en 1956 dans le journal de l’association Américaine des statistiques un article, intitulé «The optimum strategy in blackjack» (la stratégie optimale au blackjack), qui étudiait les règles du blackjack de façon mathématique et proposait une stratégie de jeu optimale en fonction de la carte du croupier et des cartes du joueur. Cette stratégie de base au blackjack permet de diminuer l’avantage du casino à moins de 1% selon les variantes du jeu.
Edward Thorp, le compteur de cartes
Six ans plus tard, el professeur Edward O. Thorp développe une méthode de comptage des cartes. Le livre qu’il publiera, «Beat the Dealer», ou «battez le croupier», deviendra immédiatement un best seller.
Ce livre entraîna certains casinos à changer les règles pratiquées au blackjack, leur donnant un avantage supplémentaire, mais les protestations des joueurs et leur boycott força ces casinos a revenir aux anciennes règles.
Des stratégies de jeu encore plus sophistiquée furent introduites dans les années 70, les ordinateurs performants devenant suffisement accessibles pour effectuer des calculs complexes de comptage des cartes et de calcul de statistiques. Des mathematiciens, scientifiques, professeurs et autres intellectuels publièrent de nombreux livres de strategie et de statistiques sur le blackjack, au point d’apeurer les propriétaires de casinos craignant de voir s’envoler leurs profits. Leur reaction fut d’abandonner le jeu de cartes simple pour un sabot contenant plusieurs jeux de cartes. Ils ont depuis introduit les parties à 5, 6 voire huit jeux de cartes par partie de blackjack. Ceci compliquant énormément l’affaire pour les joueurs d’un niveau moyen.
Le blackjack a fait la fortune de nombreux « compteurs de cartes » professionnels dans les années 1960. Ces experts étaient capables de déterminer les phases de jeu favorables aux joueurs et augmentaient à ces moments-là considérablement les mises engagées.
Bien que les casinos soient devenus plus difficiles à battre au fil des ans, ils peuvent toujours être battus, des joueurs de blackjack professionnels existant toujours.